[Baenre] Walking Dead Peacemaker 2

"Là, sous mes pieds, le vide...
Plus rien à foutre de cette vie il ne me reste qu'un pas"

La pluie battait le visage rougeaud de Baenre, il était là, perché sur une corniche à osciller au grés des bourrasques de vent qui manquaient de le faire basculer. Il allait faire le grand saut, plonger dans le vide de cette nuit noire pour tout oublier.
Ces dernières semaines n'avaient pas été de tout repos pour notre homme, les évènement auxquels il avait assisté avaient remis en cause tout ce à quoi il avait cru jusqu'alors. Après s'être saouler à mort il avait trouvé le courage de monter en haut de cette tour et il contemplait maintenant l'abyme qui s'ouvrait devant lui.

Tout avait commencé il y un mois. Alors qu'il cherchait à faire un peu de place dans son grenier encombré, il était tombé sur une vieille malle poussiéreuse dont il ignorait l'existence. Poussé la curiosité il l'ouvrit, non sans mal, et compris qu'elle appartenait à l'ancien propriétaire de la maison qu'il habitait depuis peu. Au milieu de paperasses sans intérêts de bibelots cassés et autres breloques il découvrit une photographie mise sous verre qui semblait étrangement bien conservée. Pas un grain de poussière n'avait osé souiller le verre brillant qui protégeait l'image.
Il observa alors l'objet. On pouvait y voir une vieille équipe d'un sport qu'il connaissait, le blood bowl. Onze joueurs étaient représentés, 2 plus grands et plus imposants que les autres souriaient à pleines dents tandis que le reste de l'équipe semblait vous observer avec insistance.. Au bas de la photo on pouvait lire cette phrase écrite à la main d'un jolie écriture cursive : "Jubeo malos spiritos partire fugireque".

La nuit qui suivit fut éprouvante. Dans un rêve qui lui paraissait réel il fut visité par l'équipe découverte sur l'image du grenier. Les Walking Dead Peacemaker lui apprirent qu'ils avaient tous disparu il bien longtemps de ça et que leur esprit avait été piégé dans l'objet qu'il avait trouvé au grenier. il appris également qu'en ayant lu la phrase qui soulignait la photographie il avait levé cette malédiction mais, par la même occasion, s'était lui même condamné à les rejoindre dans la mort pour devenir leur nouveau coach.

Au réveil, Baenre crut à un mauvais rêve, mais lorsqu'il vit les onze joueurs dans sa chambre qui le regardaient d'un regard noir, il failli défaillir et il compris. L'odeur pestilentielle qui se dégageait des corps chassa ses dernier doutes, il était maudit et son destin était à présent lié à ses funèbres hôtes.
Il chercha à fuir, en vain, ils le suivaient, partout.
jours après jours il compris que jamais il ne leur échapperait.

"Ils sont là derrière moi, je le sens, je les sens
Plus qu'un pas..."

ça sent la bonne relation coach-équipe ça