Mission Acréage
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Mission Acréage
Oscar Tilage Jeu 20 Mar - 21:51
Opération Acréage
Secteur : Calixis
Monde : Acréage
Danger : Minoris a priori - Majoris a posteriori
Urgence : Moyenne
Objectif : Enquête et éradication si nécessaire
Chef de mission : Gaïus Sokar
Statut : mission accomplie
Dès réception du nouvel ordre de mission, la cellule 666 se rendit sans tarder au spatioport. Après de brèves présentations avec notre nouveau camarade, l’acolyte Alfred Rabalias, nous embarquâmes rapidement à bord du transporteur devant nous mener à destination. Nous profitâmes du voyage à la fois pour faire plus ample connaissance avec notre nouveau comparse, mais également pour définir quelle serait notre couverture une fois arrivés sur le monde féodal d’Acréage. Après plusieurs propositions subtiles émises par les membres de la cellule et quelques courtes tergiversations, nous optâmes finalement à l’unanimité pour une alternative simple et efficace : nous faire passer pour un noble marchand et sa suite. Ceci acté et votre humble serviteur ayant été nommé pour l’occasion chef de mission, nous passâmes à l’étude préliminaire des informations à notre disposition. L’acolyte Rabalias se montra à cette occasion d’un précieux concours. Il nous apprit notamment que le souverain de la planète, sur son lit de mort, devait nommer son successeur, en l’occurrence, une de ses deux filles. Malheureusement, celles-ci se nommant Rhozena et Rhozeia, nul ne sut qui des deux il souhaita désigner, ne parvenant à prononcer que « Rhoze » dans son dernier souffle. Ce fait eut des conséquences fâcheuses puisque dès lors, une terrible guerre civile éclata, que les habitants eux-mêmes nommèrent « La guerre des Rhoze ». Quoi qu’il en soit, il apparût presque évident aux membres de la cellule qu’une telle situation était propice à l’implantation d’un culte impie et lié à la mort (comme mentionné dans l’ordre de mission), ou qu’en tout état de cause, l’actuel conflit sévissant sur Acréage pouvait servir de diversions autant que de moyen d’approvisionnement pour d’éventuelles entités mal intentionnées…
L’arrivée sur Acréage.
A peine débarqués sur l’île de l’Empereur, nous constatâmes un désœuvrement certain parmi la population, de toute évidence accablée par des années de guerre et par un manque de ressources flagrant. Nous décidâmes de ne point nous attarder et enrôlâmes un guide (un dénommé Tiplis) afin de rejoindre au plus vite la cité d’Orlankan par voie maritime. Malgré une légère altercation avec un pseudo gang local de désœuvrés, nous parvînmes finalement sans encombre à la zone portuaire et embarquâmes, contre forte rétribution soit dit en passant, sur le navire du capitaine Molamoi. Après quelques heures à voguer sur une mer d’huile, nous arrivâmes enfin en vue de la cité D’Olrankan.
Cette dernière, comme nous l’apprit le capitaine lors de la traversée, se trouvait en état de siège et sous blocus depuis assez longtemps mais il restait confiant sur sa faculté à nous mener à bon port. Malheureusement, il n’en fut rien. Notre embarcation, rapidement prise en chasse par, nous l’apprendrons plus tard, les arquebusiers de la baronne Falatrish (ennemie jurée du prince Orcan régnant sur Olrankan) à bord d’un de leurs vaisseaux de guerre, essuya de terribles canonnades avant de sombrer corps et biens.
C’est donc après une baignade forcée et quelque peu éreintante que les membres de la cellule, fort heureusement sains et saufs, parvinrent à gagner le rivage via les marais aux abords de la cité.
Olrankan et ses abords
Ayant quelque peu récupéré, nous repartîmes en quête d’un accès à la cité, ce qui allait très vite s’avérer chose délicate. En effet, en sus du blocus et des assauts incessants, Olrankan est une véritable place forte en grande partie cerclée de marais et protégée, pour toute sa partie terrestre, par d’immenses murailles.
Nous décidâmes donc, dans un premier temps, de nous rapprocher du camp des assaillants, sous prétexte de nous réchauffer auprès d’un de leurs feux mais surtout, comme vous pouvez vous en douter, afin de commencer à mener notre investigation. Malgré certaines rumeurs faisant état de créatures étranges rodant dans les marais et ayant attaqué des soldats de la baronne, nous n’obtînmes pas, il faut bien l’avouer, d’éléments suffisamment probants nous permettant de poursuivre plus avant. Nous nous remîmes donc en route et contournâmes Olrankan par les marais à la faveur de la nuit jusqu’à arriver à sa voie d’accès maritime. Là, au prix d’un dernier effort, vue la journée harassante que nous venions de vivre, nous réussîmes à prendre place à bord d’un navire et votre humble serviteur parvînt à négocier le passage des membres de la cellule vers le cœur de la cité…
L’enquête à Olrankan
Après une courte mais réparatrice nuit de repos, nous repartîmes fringants et motivés, à la recherche de nouvelles pistes. Nous commençâmes par nous rendre chez le « prince », espérant ainsi obtenir une entrevue avec celui-ci. On nous fit cependant rapidement comprendre que ce ne serait pas possible en l’état actuel des choses et que seul un de ses conseillers, un dénommé Nodamus, pourrait nous accorder audience le lendemain. Nous prîmes donc le parti de nous séparer temporairement de manière à glaner un maximum d’informations parmi la population. Lorsque nous nous regroupâmes, quelques heures plus tard, nous avions recueilli les, entre autres, les quelques informations suivantes :
- qu’un culte dédié à un pseudo « dieu des marais », un certain Horloc, existait bel et bien à Olrankan. Il s'agirait toutefois plus d'une superstition (notamment chez les personnes âgées) que d'un véritable culte
- qu’un culte (sans lien avec le précédent apparemment), datant d’une centaine d’années, aurait tenté de s’imposer mais que ses adeptes furent chassés par des fidèles de l’Empereur Dieu à l’époque
- que le « prince » et sa cour seraient impliqués dans les événements récents, étant eux-mêmes voués à un culte « démoniaque »
Bref, autant dire que ces pistes, bien qu’intrigantes, nous parurent au final secondaires, car étant principalement le fruit de ouïe dire ou de superstitions. Nous dégageâmes toutefois deux éléments d’importance de cette phase d’enquête, à savoir que les crimes / disparitions avaient lieu la nuit près des remparts et qu’ils frappaient principalement, pour ne pas dire exclusivement, des conscrits. Notre attention se porta dès lors naturellement vers la zone des remparts. Grand bien nous en prit car nous découvrîmes assez vite, sur le lieu des dernières disparitions simultanées remontant à la veille, une mare de sang ainsi que des traces « animales », plus que suspectes d’après frère Quramus mais non liées au Warp, selon Dincan. Nous tentâmes bien évidemment de remonter cette piste mais sans grand succès, lesdites traces disparaissant au pied des murailles. Malgré ce léger contretemps, nous eûmes la conviction d’être proches de notre but et qu’il nous fallait battre le fer tant qu’il fut chaud, si vous me passez l’expression. Nous choisîmes donc d’agir dès la nuit tombée, opérant dans un premier temps en trois binômes. C’est ainsi que Dincan et Alfred partirent à la recherche d’un chasseur / pisteur local, que Bromur et Wrath se rapprochèrent du capitaine de la garde et que Quramus et moi-même allâmes questionner certains gardes. Je vous passe les détails mais je dois dire, en toute modestie, que tous les membres de la cellule remplirent leur tâche avec brio, ce qui nous permit de faire prestement converger nos soupçons vers le district dit « du fabriquator » et plus spécifiquement vers l’entrepôt d’individus de bas étage nommés Smid et Smouth, deux frères aperçus transportant de nuit d’étranges et pesants fardeaux. Nous passâmes donc à l’action, bien décidés à obtenir de ces deux individus le nom de leur employeur / commanditaire ainsi que la teneur exacte de leur relation avec celui-ci. Sur cet épisode précis, lié à l’intervention de mes camarades dans l’entrepôt, je tiens à préciser que je montais la garde à l’extérieur du bâtiment et par conséquent, je n’ai pu, à titre personnel, qu’en constater le résultat. De toute évidence cependant et à l’insu même de Smid et Smouth, deux créatures étaient dissimulées à l’étage et attaquèrent mes compagnons ainsi que Smid… ou Smouth… qui périt égorgé. Bref, après une bataille fulgurante bien qu’acharnée, ces monstres impies trépassèrent et nous pûmes interroger de façon plus poussée celui des deux frères ayant survécu. Il nous révéla très vite qu’il se livrait depuis quelques temps à un trafic de corps conséquent en échange d’armes mais soutint malgré tout ne pas connaître l’identité de celui ou ceux à qui les cadavres étaient destinés. Enfin, nous apprîmes de ce triste personnage qu’une livraison était prévue la nuit même au lieu « d’échange habituel », à savoir le plus grand moulin de la ville. Nous estimâmes dans la foulée qu’il était temps pour nous de porter un coup fatal aux impies qui avaient osé commettre tant d’exactions au sein d’Olrankan. C’est ainsi que Bromur et Quramus se firent passés pour des cadavres que Smid… ou Smouth… et Alfred transportèrent près du moulin, tandis que les autres membres de la cellule les couvraient à distance. Nous eûmes alors juste le temps d’apercevoir un étrange individu humanoïde encapuchonné en compagnie d’une dizaine de créatures semblables à celles de l’entrepôt, avant qu’un farouche combat ne s’engage. Malgré la forte adversité et sans aucun doute guidés par la lumière de l’Empereur, nous parvînmes, au terme d’un farouche combat, à nous défaire desdites créatures. Leur « maître » profita cependant de la confusion pour opérer une retraite à l’intérieur du moulin où nous le poursuivîmes finalement.
[Je me permets ici un petit a parte pour que vous saisissiez bien, avec tout le respect que je vous dois, l’étendue dramatique et morbide de la situation. Imaginez un bâtiment de deux cents mètres de hauteur et d’une soixantaine de mètres de diamètre (architecture fort impressionnante soit dit en passant pour un monde féodal) où sont entassés comme de vulgaires ballots de foin des centaines de cadavres en putréfaction… une véritable horreur à la limite du soutenable, cela va sans dire.]
Tandis que Wrath se posta à l’extérieur pour couper toute éventuelle retraite à notre / nos ennemi(s), nous gravîmes les marches de l’immense bâtisse au pas course. Durant notre ascension, nous essuyâmes des tirs d’une redoutable efficacité provenant d’armes de toute évidence hautement technologiques, mais nous finîmes par atteindre le sommet du moulin où nous tombâmes nez à nez avec trois humanoïdes au corps et au faciès grouillant d’insectes, semblables à des cadavres en putréfaction rongés par les asticots. Suite à un court échange de coups de feu, frère Quramus fit usage de son « saint lance-flammes » afin de purifier ce lieu et cette engeance. Il va sans dire que le moulin, en raison de sa structure en bois, commença à flamber, nous contraignant à battre en retraite dans les meilleurs délais. J’eus à peine le temps de prendre quelques clichés des lieux avant leur destruction (pièces d’assez mauvaise qualité vue la situation, j’en suis désolé) mais vous pourrez les trouver en annexe du présent rapport.
En conclusion, je tiens à dire que malgré les réticences qui étaient les miennes à être chef de mission, j’y ai finalement pris grand plaisir, notamment en raison de l’efficacité et de la cohésion dont a su faire preuve la cellule 666.
Votre serviteur,
Gaïus Sokar
Secteur : Calixis
Monde : Acréage
Danger : Minoris a priori - Majoris a posteriori
Urgence : Moyenne
Objectif : Enquête et éradication si nécessaire
Chef de mission : Gaïus Sokar
Statut : mission accomplie
Dès réception du nouvel ordre de mission, la cellule 666 se rendit sans tarder au spatioport. Après de brèves présentations avec notre nouveau camarade, l’acolyte Alfred Rabalias, nous embarquâmes rapidement à bord du transporteur devant nous mener à destination. Nous profitâmes du voyage à la fois pour faire plus ample connaissance avec notre nouveau comparse, mais également pour définir quelle serait notre couverture une fois arrivés sur le monde féodal d’Acréage. Après plusieurs propositions subtiles émises par les membres de la cellule et quelques courtes tergiversations, nous optâmes finalement à l’unanimité pour une alternative simple et efficace : nous faire passer pour un noble marchand et sa suite. Ceci acté et votre humble serviteur ayant été nommé pour l’occasion chef de mission, nous passâmes à l’étude préliminaire des informations à notre disposition. L’acolyte Rabalias se montra à cette occasion d’un précieux concours. Il nous apprit notamment que le souverain de la planète, sur son lit de mort, devait nommer son successeur, en l’occurrence, une de ses deux filles. Malheureusement, celles-ci se nommant Rhozena et Rhozeia, nul ne sut qui des deux il souhaita désigner, ne parvenant à prononcer que « Rhoze » dans son dernier souffle. Ce fait eut des conséquences fâcheuses puisque dès lors, une terrible guerre civile éclata, que les habitants eux-mêmes nommèrent « La guerre des Rhoze ». Quoi qu’il en soit, il apparût presque évident aux membres de la cellule qu’une telle situation était propice à l’implantation d’un culte impie et lié à la mort (comme mentionné dans l’ordre de mission), ou qu’en tout état de cause, l’actuel conflit sévissant sur Acréage pouvait servir de diversions autant que de moyen d’approvisionnement pour d’éventuelles entités mal intentionnées…
L’arrivée sur Acréage.
A peine débarqués sur l’île de l’Empereur, nous constatâmes un désœuvrement certain parmi la population, de toute évidence accablée par des années de guerre et par un manque de ressources flagrant. Nous décidâmes de ne point nous attarder et enrôlâmes un guide (un dénommé Tiplis) afin de rejoindre au plus vite la cité d’Orlankan par voie maritime. Malgré une légère altercation avec un pseudo gang local de désœuvrés, nous parvînmes finalement sans encombre à la zone portuaire et embarquâmes, contre forte rétribution soit dit en passant, sur le navire du capitaine Molamoi. Après quelques heures à voguer sur une mer d’huile, nous arrivâmes enfin en vue de la cité D’Olrankan.
Cette dernière, comme nous l’apprit le capitaine lors de la traversée, se trouvait en état de siège et sous blocus depuis assez longtemps mais il restait confiant sur sa faculté à nous mener à bon port. Malheureusement, il n’en fut rien. Notre embarcation, rapidement prise en chasse par, nous l’apprendrons plus tard, les arquebusiers de la baronne Falatrish (ennemie jurée du prince Orcan régnant sur Olrankan) à bord d’un de leurs vaisseaux de guerre, essuya de terribles canonnades avant de sombrer corps et biens.
C’est donc après une baignade forcée et quelque peu éreintante que les membres de la cellule, fort heureusement sains et saufs, parvinrent à gagner le rivage via les marais aux abords de la cité.
Olrankan et ses abords
Ayant quelque peu récupéré, nous repartîmes en quête d’un accès à la cité, ce qui allait très vite s’avérer chose délicate. En effet, en sus du blocus et des assauts incessants, Olrankan est une véritable place forte en grande partie cerclée de marais et protégée, pour toute sa partie terrestre, par d’immenses murailles.
Nous décidâmes donc, dans un premier temps, de nous rapprocher du camp des assaillants, sous prétexte de nous réchauffer auprès d’un de leurs feux mais surtout, comme vous pouvez vous en douter, afin de commencer à mener notre investigation. Malgré certaines rumeurs faisant état de créatures étranges rodant dans les marais et ayant attaqué des soldats de la baronne, nous n’obtînmes pas, il faut bien l’avouer, d’éléments suffisamment probants nous permettant de poursuivre plus avant. Nous nous remîmes donc en route et contournâmes Olrankan par les marais à la faveur de la nuit jusqu’à arriver à sa voie d’accès maritime. Là, au prix d’un dernier effort, vue la journée harassante que nous venions de vivre, nous réussîmes à prendre place à bord d’un navire et votre humble serviteur parvînt à négocier le passage des membres de la cellule vers le cœur de la cité…
L’enquête à Olrankan
Après une courte mais réparatrice nuit de repos, nous repartîmes fringants et motivés, à la recherche de nouvelles pistes. Nous commençâmes par nous rendre chez le « prince », espérant ainsi obtenir une entrevue avec celui-ci. On nous fit cependant rapidement comprendre que ce ne serait pas possible en l’état actuel des choses et que seul un de ses conseillers, un dénommé Nodamus, pourrait nous accorder audience le lendemain. Nous prîmes donc le parti de nous séparer temporairement de manière à glaner un maximum d’informations parmi la population. Lorsque nous nous regroupâmes, quelques heures plus tard, nous avions recueilli les, entre autres, les quelques informations suivantes :
- qu’un culte dédié à un pseudo « dieu des marais », un certain Horloc, existait bel et bien à Olrankan. Il s'agirait toutefois plus d'une superstition (notamment chez les personnes âgées) que d'un véritable culte
- qu’un culte (sans lien avec le précédent apparemment), datant d’une centaine d’années, aurait tenté de s’imposer mais que ses adeptes furent chassés par des fidèles de l’Empereur Dieu à l’époque
- que le « prince » et sa cour seraient impliqués dans les événements récents, étant eux-mêmes voués à un culte « démoniaque »
Bref, autant dire que ces pistes, bien qu’intrigantes, nous parurent au final secondaires, car étant principalement le fruit de ouïe dire ou de superstitions. Nous dégageâmes toutefois deux éléments d’importance de cette phase d’enquête, à savoir que les crimes / disparitions avaient lieu la nuit près des remparts et qu’ils frappaient principalement, pour ne pas dire exclusivement, des conscrits. Notre attention se porta dès lors naturellement vers la zone des remparts. Grand bien nous en prit car nous découvrîmes assez vite, sur le lieu des dernières disparitions simultanées remontant à la veille, une mare de sang ainsi que des traces « animales », plus que suspectes d’après frère Quramus mais non liées au Warp, selon Dincan. Nous tentâmes bien évidemment de remonter cette piste mais sans grand succès, lesdites traces disparaissant au pied des murailles. Malgré ce léger contretemps, nous eûmes la conviction d’être proches de notre but et qu’il nous fallait battre le fer tant qu’il fut chaud, si vous me passez l’expression. Nous choisîmes donc d’agir dès la nuit tombée, opérant dans un premier temps en trois binômes. C’est ainsi que Dincan et Alfred partirent à la recherche d’un chasseur / pisteur local, que Bromur et Wrath se rapprochèrent du capitaine de la garde et que Quramus et moi-même allâmes questionner certains gardes. Je vous passe les détails mais je dois dire, en toute modestie, que tous les membres de la cellule remplirent leur tâche avec brio, ce qui nous permit de faire prestement converger nos soupçons vers le district dit « du fabriquator » et plus spécifiquement vers l’entrepôt d’individus de bas étage nommés Smid et Smouth, deux frères aperçus transportant de nuit d’étranges et pesants fardeaux. Nous passâmes donc à l’action, bien décidés à obtenir de ces deux individus le nom de leur employeur / commanditaire ainsi que la teneur exacte de leur relation avec celui-ci. Sur cet épisode précis, lié à l’intervention de mes camarades dans l’entrepôt, je tiens à préciser que je montais la garde à l’extérieur du bâtiment et par conséquent, je n’ai pu, à titre personnel, qu’en constater le résultat. De toute évidence cependant et à l’insu même de Smid et Smouth, deux créatures étaient dissimulées à l’étage et attaquèrent mes compagnons ainsi que Smid… ou Smouth… qui périt égorgé. Bref, après une bataille fulgurante bien qu’acharnée, ces monstres impies trépassèrent et nous pûmes interroger de façon plus poussée celui des deux frères ayant survécu. Il nous révéla très vite qu’il se livrait depuis quelques temps à un trafic de corps conséquent en échange d’armes mais soutint malgré tout ne pas connaître l’identité de celui ou ceux à qui les cadavres étaient destinés. Enfin, nous apprîmes de ce triste personnage qu’une livraison était prévue la nuit même au lieu « d’échange habituel », à savoir le plus grand moulin de la ville. Nous estimâmes dans la foulée qu’il était temps pour nous de porter un coup fatal aux impies qui avaient osé commettre tant d’exactions au sein d’Olrankan. C’est ainsi que Bromur et Quramus se firent passés pour des cadavres que Smid… ou Smouth… et Alfred transportèrent près du moulin, tandis que les autres membres de la cellule les couvraient à distance. Nous eûmes alors juste le temps d’apercevoir un étrange individu humanoïde encapuchonné en compagnie d’une dizaine de créatures semblables à celles de l’entrepôt, avant qu’un farouche combat ne s’engage. Malgré la forte adversité et sans aucun doute guidés par la lumière de l’Empereur, nous parvînmes, au terme d’un farouche combat, à nous défaire desdites créatures. Leur « maître » profita cependant de la confusion pour opérer une retraite à l’intérieur du moulin où nous le poursuivîmes finalement.
[Je me permets ici un petit a parte pour que vous saisissiez bien, avec tout le respect que je vous dois, l’étendue dramatique et morbide de la situation. Imaginez un bâtiment de deux cents mètres de hauteur et d’une soixantaine de mètres de diamètre (architecture fort impressionnante soit dit en passant pour un monde féodal) où sont entassés comme de vulgaires ballots de foin des centaines de cadavres en putréfaction… une véritable horreur à la limite du soutenable, cela va sans dire.]
Tandis que Wrath se posta à l’extérieur pour couper toute éventuelle retraite à notre / nos ennemi(s), nous gravîmes les marches de l’immense bâtisse au pas course. Durant notre ascension, nous essuyâmes des tirs d’une redoutable efficacité provenant d’armes de toute évidence hautement technologiques, mais nous finîmes par atteindre le sommet du moulin où nous tombâmes nez à nez avec trois humanoïdes au corps et au faciès grouillant d’insectes, semblables à des cadavres en putréfaction rongés par les asticots. Suite à un court échange de coups de feu, frère Quramus fit usage de son « saint lance-flammes » afin de purifier ce lieu et cette engeance. Il va sans dire que le moulin, en raison de sa structure en bois, commença à flamber, nous contraignant à battre en retraite dans les meilleurs délais. J’eus à peine le temps de prendre quelques clichés des lieux avant leur destruction (pièces d’assez mauvaise qualité vue la situation, j’en suis désolé) mais vous pourrez les trouver en annexe du présent rapport.
En conclusion, je tiens à dire que malgré les réticences qui étaient les miennes à être chef de mission, j’y ai finalement pris grand plaisir, notamment en raison de l’efficacité et de la cohésion dont a su faire preuve la cellule 666.
Votre serviteur,
Gaïus Sokar
Dernière édition par Oscar Tilage le Jeu 20 Mar - 22:14, édité 6 fois
Oscar Tilage
Re: Mission Acréage
Oscar Tilage Jeu 20 Mar - 21:52
Alors désolé, y'a des gros bugs de mise en page de toute évidence et je ne peux même pas les corriger :/
Oscar Tilage
Re: Mission Acréage
Oscar Tilage Jeu 20 Mar - 22:01
C'est dingue, je vois les balises en normal mais quand j'édite, a plus :S
Oscar Tilage
Re: Mission Acréage
Thalar Jeu 20 Mar - 22:35
Je tenterai de le remettre en forme demain et ferai la réponse de l'Inquisition.
Gain personnel Gaius Sokar : +50xp
Gain de la cellule 666 : Salaire MAJ sur vos fiches
Gain personnel Gaius Sokar : +50xp
Gain de la cellule 666 : Salaire MAJ sur vos fiches
Thalar
Re: Mission Acréage
Thalar Jeu 20 Mar - 23:13
Message entrant en provenance de l'acolyte Thal Bane
Décryptage en cours...
Par Saint Drusus des slaughts ! Horribles xenos charognards ! Vous avez bien fait de purifier la zone par le feu. Ces créatures sont extrêmement dangereuses et d'une efficacité redoutable en combat comme en infiltration profitant de nos faiblesses avec une grande intelligence. Nous ne connaissons que très peu de choses concernant ces xenos si ce n'est que l'humanité est un met de choix pour ces abjectes créatures d'un vide psychique d'une férocité froide. Il y a un siècle, les slaughts furent déclarés Xenos Horrificus Maxima par la Sainte Terra. Ils doivent être exterminés et ceux qui traitent avec eux au même titre.
J'enverrai un assassin éliminer ce Smith... ou Smout d'ailleurs.
La réussite de cette mission en toute discrétion et faire revenir la cellule intacte après avoir rencontré ces xenos est une prouesse en soi. L'inquisitrice est ravie de ce résultat. Vous êtes sur le bon chemin pour rentrer dans son cercle de confiance.
Que l'Empereur vous guide.
Décryptage en cours...
Par Saint Drusus des slaughts ! Horribles xenos charognards ! Vous avez bien fait de purifier la zone par le feu. Ces créatures sont extrêmement dangereuses et d'une efficacité redoutable en combat comme en infiltration profitant de nos faiblesses avec une grande intelligence. Nous ne connaissons que très peu de choses concernant ces xenos si ce n'est que l'humanité est un met de choix pour ces abjectes créatures d'un vide psychique d'une férocité froide. Il y a un siècle, les slaughts furent déclarés Xenos Horrificus Maxima par la Sainte Terra. Ils doivent être exterminés et ceux qui traitent avec eux au même titre.
J'enverrai un assassin éliminer ce Smith... ou Smout d'ailleurs.
La réussite de cette mission en toute discrétion et faire revenir la cellule intacte après avoir rencontré ces xenos est une prouesse en soi. L'inquisitrice est ravie de ce résultat. Vous êtes sur le bon chemin pour rentrer dans son cercle de confiance.
Que l'Empereur vous guide.
Thalar
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